Bataille de Kapetrou

Bataille de Kapetrou

Informations générales
Date 1048
Lieu Kapetrou, Asie Mineure
Issue Victoire seldjoukide [1]
Belligérants
Empire byzantin
Drapeau de la Géorgie Géorgie
Sultanat seldjoukide
Commandants
Liparit III Orbéliani
Aaron
Katakalôn Kékauménos
Ibrahim Yinal
Forces en présence
50 000 hommes Inconnues
Pertes
Inconnues (Liparit III fut fait prisonnier) inconnues

Guerres byzantino-seldjoukides

Batailles

Coordonnées 39° 58′ 47″ nord, 41° 40′ 32″ est

La bataille de Kapetrou oppose une armée byzantino-géorgienne à une armée seldjoukide dans les plaines de Kapetrou (aujourd'hui Pasinler, au nord-est de la Turquie). Premier affrontement d'envergure entre les Turcs et les Byzantins, elle est le point culminant d'un raid lancé par Ibrahim Inal dans l'Arménie byzantine. Les forces byzantines locales sont alors en sous-effectifs, d'autant que l'armée centrale est engagée dans les Balkans contre Léon Tornikios. De ce fait, les généraux Katakalôn Kékauménos et Aaron, n'arrivent pas à s'entendre. Le premier souhaite s'interposer directement, tandis que le second préfère se replier en attente de renforts. L'empereur Constantin IX opte lui aussi pour la prudence, tandis qu'il appelle à l'aide Liparit IV de Kldekari, un prince géorgien allié des Byzantins. Les Turcs en profitent alors pour piller les provinces frontalières de l'Empire byzantin, mettant notamment à sac la cité d'Arzen.

Une fois les renforts géorgiens arrivés, l'armée byzantino-géorgienne livre bataille à Kapetrou. Les combats se déroulent de nuit et les deux généraux byzantins, qui commandent les ailes, semblent parvenir à repousser les Seldjoukides. Cependant, au centre, Ibrahim Inal capture Liparit et se retire avant que les Byzantins ne soient au courant. Sa retraite se déroule sans difficultés et il peut revenir en territoire seldjoukide avec les gains de ses pillages. Les Byzantins et les Turcs s'envoient ensuite des ambassades, qui aboutissent à la libération de Liparit et à la mise en place de relations diplomatiques entre Constantinople et le sultan Toghrul-Beg. L'empereur Constantin IX décide aussi de renforcer sa frontière orientale, tandis que les troubles internes parmi les Turcs interrompent les raids jusqu'en 1054. Par la suite, ils reprennent avec plus d'intensité.

  1. Minorsky, Vladimir (1953). Studies in Caucasian History (Eng). Cambridge: Cambridge University Press. (ISBN 0-521-05735-3).

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